#ParlonsHistoire_11 novembre – Devoir de mémoire

Publié le 16 novembre 2022

Parmi les près de 1 700 000 Morts français de la première guerre mondiale se trouvent certainement 25 à 30 000 sapeurs-pompiers. Les lignes d’aujourd’hui vont rendre hommage à sept d’entre eux...

Parmi les près de 1 700 000 Morts français de la première guerre mondiale se trouvent certainement 25 à 30 000 sapeurs-pompiers.

Un long travail de recherches soutenu par notre Union Départementale des SP 06 permettait à la veille du centenaire de l’armistice du 11 novembre 1918 de répertorier près de 8 000 de ces Héros qui pour la plupart, touchés par la mobilisation étaient passés du statut de soldat du feu à celui de soldat du front.

Mes lignes d’aujourd’hui vont rendre hommage à sept d’entre eux qui, parmi les hommes groupés autour du capitaine Pierre PALAIS sur cette photo,  peut-être tournent le regard vers vous… Les plus jeunes… ceux qui une dizaine d’années après ce cliché, étaient encore en âge d’être soldats…

 

Photo-de-groupe stamp

Source : Louis Airenti

 

… Ils sont les sept Sapeurs-pompiers de la compagnie de CANNES Morts durant la Grande Guerre et dont il nous appartient de précieusement garder et honorer le souvenir.

 

Sept pompiers dont les Noms figurent dans le livre d’Or réalisé par la Fédération Nationale des  Sapeurs-pompiers de France en 1924.

 

livre d'or                                      

 Source :Hervé Berthouin

 

Labellisés par la mission centenaire, les travaux « Pompiers oubliés de la Grande Guerre – Sauvons la mémoire de ceux qui périrent » * nous permettent  de connaitre un peu mieux le dramatique destin de ces glorieux ainés.

- Mort le 16 octobre 1920, Pierre ASPLANATO est inhumé au Carré militaire du cimetière communal de Cannes, tombe individuelle 139 du Carré M. La date de décès explique, peut-être, que son Nom ne figure pas sur le monument aux Morts de la ville, il est néanmoins classé « Mort pour la France ».

- Antoine IPERT repose à la nécropole nationale de Lihons (Somme) tombe individuelle 373, soldat au 303ème Régiment d’Infanterie « tué à l’ennemi » le 4 septembre 1916 à 39 ans.

- Né le 24 juillet 1888 et caporal  au 163ème Régiment d’Infanterie, Pierre MARIA meurt à Xivray (Meuse) le 28 septembre 1914 «Tué à l’ennemi ».

- Pierre MARCELLIN, soldat au 34ème Régiment d’Infanterie Coloniale,  né le 12 février 1878, décède de  «Suites de blessures de guerre » à l’ambulance de Belleville  (Meurthe et Moselle) le 6 juillet 1915.

- Inhumé à la Nécropole « Pont-de-Marson » de Minaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus (Marne) tombe individuelle 20, Antoine PEBRE, né le 31 mars 1880,  est « Tué à l’ennemi »  à Massiges  (Marne) le 6 octobre 1915.

- Soldat au 312ème Régiment d’Infanterie, Jean PIANASSO meurt à 32 ans de «Suites blessures de guerre » à Fleury (Meuse) le 9 septembre 1914.

- Décédé à Casablanca (Maroc) de « Suites de maladie contractée en service » le 17 septembre 1914, Eugène SERRI, né le 18 avril 1874, était  soldat au 114ème Régiment d’Infanterie Territoriale. Le Nom de cet homme originaire du hameau de Valabre à ROURE, figure sur trois Monuments aux Morts communaux de notre département.

 

Les Noms de ces pompiers ne sont peut-être pas toujours, ancrés dans la Pierre de nos casernes…

Via ces quelques lignes d’hommage, tentons de les garder, respectueusement, dans notre collective mémoire !

 

Alain Bertolo

12 novembre 2022

 

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Source :Delphine Baron-Bertolo

 

* « Pompiers  oubliés de la Grande Guerre – Sauvons la mémoire de ceux qui périrent » (Aurore BERTOLO-Hervé BERTHOUIN-Sébastien FREIDIG-Alain BERTOLO)

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