Hommage au Commandant Jean FALICON

Publié le 14 septembre 2022

Nous rendons aujourd'hui au Commandant Jean FALICON, l’un de ces pompiers qui marquèrent durablement l’histoire du service incendie maralpin. Il nous a quittés le 4 septembre dernier.

 

Le dimanche 4 septembre dernier, son fils Raoul, nous informait du décès du Commandant Jean FALICON, l’un de ces pompiers qui marquèrent durablement l’histoire du service incendie maralpin.

Alors, notre chronique d’aujourd’hui sera l’hommage à ce visionnaire viscéralement attaché à Cagnes-sur-Mer.

Jean-Falicon

Source : Jean Falicon

 

Né à Nice, le 10 juin 1935, Jean Marius FALICON poursuit après son BEPC des études de commerce. Puis viennent 25 mois de service militaires au 22ème bataillon de Chasseurs alpins  dont 21 mois passés en Algérie dont il sera libéré sous-officier de réserve.

Chauffeur poids lourds, il décide de suivre les traces de son père Emmanuel, pompier à Cagnes sous le matricule 15, et rejoint  le corps le 4 février 1960 comme SPV avec le matricule 60... En 1961, il est promu sous-lieutenant puis intègre le 1er septembre 1963 les services municipaux de Cagnes, détaché au corps de pompiers.

 

 

Tenace, notre Homme  décide de tenter le concours d’officier professionnel  pour devenir sous-lieutenant en 1965 puis lieutenant le 1er mai 1967.

Adjoint fidèle du capitaine Pierre COGNET, il lui succède à la tête du corps de Cagnes,  qui en cette année 1967 comporte 2 officiers, 3 sous-officiers, 12 pompiers professionnels et 12 pompiers volontaires.

                                                                          

Résumer en deux pages « l’empreinte FALICON »… Difficile !

 camion engin

-les feux dramatiques d’août 1969 et le combat à la tête de ses pompiers sur le difficile secteur Villeneuve-Roquefort-la Colle dont il assurait le commandement.

-l’ouverture en octobre 1969 d’un centre commercial à Saint-Laurent du Var, le plus grand de France à l’époque, où sa rigueur de préventionniste restait proverbiale.

-la poursuite de la modernisation du corps de Cagnes avec des réalisations d’avant-garde comme le « premier secours à gabarit étroit » sur châssis Cournil destiné aux interventions dans les rues de vieilles villes.

-le renforcement de l’effectif (doublé en 3 ans en 1975) et surtout…

… le combat pour la nouvelle caserne…

caserne 1

Source : Jean Falicon

Il est vrai que l’occupation depuis 1955, de cette ancienne ferme de la place Sainte-Luce devient de plus en plus compliquée…

C’est sous un abri  bâché, qu’il faut ouvrir précipitamment pour les départs, qu’est remisé le fourgon pompe tonne léger et bien des engins restent exposés aux intempéries comme au soleil… Sans oublier les spartiates conditions du logement de l’équipe de garde…

      

Capitaine en décembre 1974, promu chef de bataillon le 1er janvier 1988, Jean FALICON affirmera inlassablement sa volonté d’un grand centre à vocations multiples et dès les premiers plans proposera une dimension départementale à la nouvelle infrastructure (CEPARI, Ecole Départementale, etc..).

 

Les réserves foncières préservées permettront plus tard  d’adjoindre encore des bâtiments comme le CODIS   autour de ce casernement modèle inauguré le 1er décembre 1990.

Et ce 1er novembre 1991, entamant sa retraite, ce Chef rigoureux, loyal  et respecté pouvait mesurer l’ouvrage… son ouvrage… là ancré dans l’histoire.  

 

caserne 2

Source : Jean Falicon

 

 

Par ces quelques lignes, permettez-moi, mon Commandant, avec respect, de vous tirer mon képi-bas.

                                                                                                                                              Alain Bertolo (6 septembre 2022)

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