#ParlonsHistoire dédié à la mémoire de Joseph Passeron
Publié le 12 mai 2021
Pour notre chronique régulière #ParlonsHistoire, et alors que notre pays vient de commémorer les 76 ans de l’armistice de la seconde guerre mondiale, nous mettons à l'honneur la mémoire d'un de nos pompiers.
Pour notre chronique régulière #ParlonsHistoire, et alors que notre pays vient de commémorer les 76 ans de l’armistice de la seconde guerre mondiale, nous mettons à l'honneur la mémoire d'un de nos pompiers.
Aujourd’hui c’est Notre devoir de mémoire que je veux évoquer dans mes lignes.
Il s’appelait Joseph PASSERON,
Né à Nice le 9 décembre 1912, il avait épousé Emilie le 29 juin 1937 et était père d’une jeune enfant.
Soudeur de formation, il était rentré comme sapeur au Corps des Pompiers de Nice, le 1er juin 1937 et demeurait boulevard Pierre Sola.
Membre très actif du groupe de résistance « Léon » il fut arrêté sur dénonciation le 2 mai 1944 avec 17 de ses camarades résistants. Emprisonnés, interrogés, tous restèrent silencieux…
40 jours d’incarcération à Nice, un transfert sur Lyon puis Joseph PASSERON devint le matricule 76257-KL pour prendre le 29 juin 1944 le douloureux chemin du camp de concentration de Dachau.
Le 20 avril 1945, déblayant avec d’autres prisonniers les rues de Kempten sous un bombardement allié, il dérobe une boite dans les ruines des docks. Surpris par un S.S. il est abattu d’une balle dans la bouche.
Sa dépouille, d’abord inhumée dans une fosse commune par ses compagnons d’infortune, sera ramenée à Nice le 25 juin 1954.
Alors, vous qui découvrez ces lignes, permettez-moi, humblement, de vous inviter à quelques secondes intérieures de respectueux silence symbolique…
… pour la mémoire de
Joseph PASSERON, sapeur-pompier résistant,
Médaillé militaire et Croix de Guerre à titre posthume
Mort en déportation.