38ème FI. Manœuvre EPA et caisson à feux réels au programme des stagiaires.
Publié le 04 juin 2014
Le 1er avril 2014, la 38ème FI (formation d’intégration) de sapeur-pompier professionnel débutait. L’encadrement avait dévoilé aux stagiaires le programme complet et intense durant les 60 jours de cette formation : cours théoriques, enseignements techniques, manœuvres, entrainements sportifs…
Aujourd’hui, cette formation se poursuit intensément et les épreuves pratiques et techniques s’enchaînent.
Les stagiaires ont tout d’abord été confrontés ces derniers jours aux délicates manœuvres aériennes sur EPA et sur la tour de manœuvre du CIS Cagnes sur mer. Le but de cet entraînement : évoluer sur grande échelle, à plus de 25 mètres au-dessus du sol, avec la prise en compte et l’évacuation d’une victime sanglée sur le dos du sauveteur. Un exercice périlleux mais que tout sapeur-pompier doit être capable d’assurer en toute circonstance lors de l’évacuation aérienne de victimes.
Un second atelier d’initiation incendie et comportement du feu, s’est déroulé sur le site de Saint Vallier au sein du « COEPT », caisson d’observation et d’entraînement aux phénomènes thermiques. Une première approche par les formateurs a été réalisée sur maquette puis chaque stagiaire, équipé de la tenue incendie et de l’ARI (appareil respiratoire isolant), a pu pénétrer dans l’enceinte de ce caisson. Tous ont pu s’approcher au plus près des flammes et observer, sous une température pouvant s’élever jusqu’à 800 degrés, les différentes réactions thermiques d’un incendie tel qu’ils pourront l’affronter sur le terrain au cours de leur future mission de secours. En effet, toutes les conditions d’un feu réel en milieu clos et mi-clos sont reproduites au sein de ce caisson (flammes, haute température, gaz, fumées…) et permettent aux sapeurs-pompiers d’observer toutes les phases d’évolution d’un feu, de mieux comprendre son développement et d’apprendre à anticiper sa propagation.
L’intérêt de cet entraînement ne se cantonne toutefois pas à la partie technique. Il permet également aux stagiaires d’apprendre à gérer leur stress face à un incendie au sein d’un milieu clos, enfumé, sous une chaleur intense et bardés de leur équipement et de l’ARI.
Pour les instructeurs c’est aussi l’occasion d’analyser le comportement de chaque stagiaire face au feu, sa gestion du stress et des contraintes du port de l’ARI.
Enfin il permet de responsabiliser chacun quant à sa sécurité et à celle de ses équipiers puisqu’après s’être équipé individuellement, c’est ensemble que les stagiaires effectuent les contrôles croisés de leurs équipements respectifs avant de pénétrer au sein du caisson.
Pour les formateurs, il est vital que chaque stagiaire adopte, pour son prochain parcours professionnel, ces notions d’unité, de responsabilité et de cohésion, essentielles au bon déroulement de toute mission de secours.
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