Opérationnel GT Centre. Au secours d'un cheval tombé dans un bassin de rétention.

Publié le 26 juin 2013

Le VTU -véhicule tout utilitaire- de Cagnes-sur-Mer, le vétérinaire sapeur-pompier, le groupe Sauvetage animalier  GSA-, le conseiller technique SD -sauvetage-déblaiement-, la berce SD de Carros, le VLO - véhicule léger officier- de Cagnes-sur-Mer, le chef de colonne et le CCF de Cagnes-sur-Mer  : tous se sont mobilisés pour secourir Sultane, un cheval français baie âgé de six ans, pesant environ 500 kilos, blessé et en danger dans un bassin de rétention d’eau à la Colle-sur-Loup.

Les faits.

- Appel est pris par le CTA de Grasse.

- Aussitôt, sont engagés le VTU de Cagnes-sur-Mer, la VLO et le lieutenant Denis Soetens, chef de groupe.
- A leur arrivée sur les lieux, les premiers intervenants découvrent le cheval dans… un bassin de rétention d’eau pluviale. L’animal, tombé au petit matin ou pendant la nuit, est incapable de se dégager seul de cette situation. Le risque d’hypothermie est possible. Le vétérinaire de permanence découvre un animal qui semble dans un état correct. Les moyens des sapeurs-pompiers déjà engagés, ont commencé à pomper l’eau du bassin.

En concertation avec le lieutenant Denis Soetens, premier commandant des opérations de secours, et dans l’attente des moyens spécialisés complémentaires, il est décidé en mesure d’urgence de continuer à pomper l’eau jusqu’à mi-hauteur des membres de l’animal.

La jument est debout en position physiologique, son pronostic vital ne semble pas engagé. Au contraire d’un cheval couché sur le dos, membres en l’air, qui n’a qu’une à deux heures de survie potentielle.
L’eau restera à mi-hauteur des membres, afin que l’animal se sente maintenu et ne cherche pas à sortir par ses propres moyens au risque de se blesser ou de blesser les sauveteurs.

Après avoir revêtu une tenue adaptée pour aller dans le bassin, le vétérinaire de permanence évalue l’état de santé de la jument : absence d’hypothermie, paramètres physiologiques corrects, légères plaies superficielles au niveau des membres, plaie cutanée souillée nécessitant des sutures plus importantes au niveau d’un antérieur.


Les soins conservatoires d’urgence sont pratiqués, le nettoyage et parage des plaies ne pouvant se faire que hors de l’eau.

En concertation avec le capitaine Joël Auclair, chef de colonne et second COS, trois hypothèses de manœuvre sont alors possibles :

1- sortir l’animal du bassin à l’aide de bottes de paille ou un plan incliné après avoir vidé entièrement l’eau du bassin

2- utiliser le tripode du SD placé au-dessus du bassin et relever le cheval avec le harnais médical
3- casser le bassin en béton armé à l’aide du matériel du SD et faire une brèche de sortie.

Après concertation, l’animal sera levé via le harnais médical posé par le GSA, à l’aide d’un bras élévateur. Le relais médical sera ensuite pris en compte par le propriétaire de la jument avec son vétérinaire traitant.

Points positifs :

- Milieu de matinée, temps ensoleillé

- Information du vétérinaire de permanence (commandant Véronique Vienet) et des conseillers techniques SD,
- Bonne coordination avec le COS (Capitaine Joël Auclair),
- Disponibilité des sapeurs-pompiers du CIS Cagnes-sur-Mer.

Point négatif :

- Présence des personnels autour du bassin lors de la sortie de l’animal qui a envoyé des ruades et coups de pieds au risque de blesser les sauveteurs


Reste une bonne coordination et un excellent travail des différents intervenants.
Les dernières actualités
24 avril 2024
Chronique d'histoire : Une motopompe « Marcel PAGNOL »
Il y a 50 ans disparaissait Marcel PAGNOL.
23 avril 2024
Le mini-parcours sportif une initiative ludique
Les enfants se lancent dans une mission héroïque où chaque pas, chaque geste compte.
18 avril 2024
Chronique d'histoire : Journée mondiale des bâtiments et des sites
Ce 18 avril se déroule la journée mondiale des bâtiments et des sites, nous allons donc la relier à une histoire de pompiers maralpins, il y un peu plus d’un siècle.