Opérationnel. Sauvé par sa ceinture de sécurité.

Publié le 02 août 2011

Un grave accident de la circulation s’est produit hier lundi à 13h20 chemin Saint-Bernard à Vallauris, à quelques centaines de mètres des ateliers départementaux du SDIS06.

En cause deux véhicules dont un du SDIS, dont on retiendra que le chauffeur, s’il fut hospitalisé, fut pour l’essentiel protégé et probablement sauvé par le port de sa ceinture de sécurité et par le déclenchement de l’airbag de sa voiture.

Dans ce choc frontal, le second chauffeur - une femme de 78 ans- a été très grièvement blessée. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de cette violente collision qui a provoqué des bouchons monstres sur la voie rapide entre Antibes et Vallauris.

Cet accident - malheureusement un parmi d’autres-, est l’occasion de rappeler que le port de la ceinture de sécurité, à l’avant comme à l’arrière des véhicules, est l’un des éléments majeurs de la sécurité routière. Un petit « clic » qui chaque année sauve des milliers de vies.

Ce qu’il faut savoir...

Les muscles des bras ne peuvent guère résister à une force de plus de 25 kg. Or à 50 km/h contre un mur, c’est une force de plus de deux tonnes qu’ils devraient développer pour retenir un corps de 75 kg.

Non ceinturé, un corps est donc projeté à travers le pare-brise ou l’habitacle. Et il est impossible de se cramponner, ou de protéger un enfant dans ses bras.

Les deux tiers des accidents se produisent à moins de 15 km du domicile et 35 % des tués sur la route le sont en agglomération, donc vraisemblablement au cours d’un trajet quotidien (domicile/travail/école/loisirs).

70 % des blessés non ceinturés le sont à moins de 50 km/h. Un choc à 50 km/h correspondant à une chute du 4ème étage Aujourd’hui, avec une ceinture, un choc n’est pratiquement jamais mortel aux vitesses couramment pratiquées en ville.

En cas d’accident, sans éjection, la ceinture est la seule chance de rester conscient, pour pouvoir quitter rapidement le véhicule.

Le port de la ceinture relève aussi du civisme. Les accidents de la route coûtent des millions d’euros par jour à la collectivité : secours, hospitalisation, rééducation....

Sur le plan familial, il s’agit tout simplement de la responsabilité des parents vis à vis de leurs enfants : à la fois ne pas mettre en danger la vie et l’équilibre de la famille et pour expliquer aux jeunes enfants qu’ils doivent être attachés.

Le sac gonflable ( airbag ") est une protection supplémentaire contre les chocs violents. Pour le conducteur, c’est un appoint qui empêche le contact entre la tête et le volant, le corps étant déjà retenu par la ceinture.

Pour le passager, il empêche le contact avec le tableau de bord. Nécessairement associé à la ceinture pour son efficacité, il en améliore les effets de 15 à 25 %.

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