Opérationnel - Vol plané et chute de 50 mètres dans un ravin ...
Publié le 28 février 2012
La voiture roulait sur l’autoroute A 8 dans le sens Italie-France lorsque son conducteur, originaire des Bouches du Rhône, en perdit le contrôle ...avant de littéralement s’envoler et de s’immobiliser 50 mètres plus bas. Au cinéma, on appellerait cela une cascade.
Pour l’ensemble des secours présents sur les lieux -dont 37 SP-, que le conducteur ne souffrît à priori que d’une fracture à la clavicule, relève du miracle.Cliquez ici pour visiter la galerie photo.
Descendant l’autoroute, la voiture quitta la chaussée et s’engagea sur une aire de détresse aménagée pour arrêter les poids-lourds en difficultés. Franchissant le « mur de gravillons » censé arrêter les camions, le véhicule décolla, fit un tonneau avant de se stabiliser sur ses quatre roues, à proximité des voies ferrées des chemins de fer de Provence, au fond d’un ravin.
Il était 6h55 dimanche lorsque les sapeurs-pompiers de Saint-Isidore furent alertés de cet accident rarissime survenu dans la descente vers le péage de Saint-Isidore, à hauteur du PAL, dans la descente de Crémat.
Premiers sur les lieux sous le commandement du lieutenant Philippe Pannuti, commandant des opérations de secours, les sauveteurs de Saint-Isidore se trouvèrent confrontés à un terrain très accidenté et difficile d’accès. Rejoints par les hommes du GMP dont le major Eric Sapet, conseiller technique, ils avaient approché le conducteur ...en vie.
Il fallut sécuriser les lieux (autoroute), le véhicule et l’automobiliste prisonnier des tôles. Un remarquable travail d’équipes entre les sapeurs-pompiers et le GMP.
Désincarcéré, conditionné, l’homme âgé de 21 ans a été remonté dans une barquette à hauteur de la chaussée par le biais d’un treuil hydraulique avant d’être transporté sur le centre hospitalier Saint-Roch de Nice.
Pendant l’intervention qui dura près de 3 heures, les trains des chemins de Provence ont été momentanément stoppés. Dans le même temps, les gendarmes du peloton autoroutier et les services d’Escota réglèrent la circulation pour protéger les sapeurs-pompiers en action. Pour l’ensemble des secours présents sur les lieux -dont 37 SP-, que le conducteur ne souffrît à priori que d’une fracture à la clavicule, relève du miracle.