Opérationnel - Un pélicandrome exemplaire

Publié le 27 février 2012

Parmi toutes les règles qui régissent l’approche à pied ou en véhicule de n’importe quel avion parqué sur un tarmac d’aéroport, il en est une essentielle : les moteurs de l’appareil doivent toujours être à l’arrêt...Une exception ... le remplissage des avions bombardiers d’eau !

34 femmes et hommes du Service départemental qui, par leur spécialité particulière, concourent, pourtant loin des flammes, au vaste dispositif de protection de nos forêts méditerranéennes.

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Alors, petite visite au pélicandrome de Cannes-Mandelieu pour découvrir le haut niveau de technique et de sécurité de l’équipe, que coordonne le caporal-chef Jean-Marc Simon, formateur reconnu à l’Ecole de Valabre.

Forte de 34 sapeurs-pompiers, titulaires des spécialités « PEL 1 (équipier) ou PEL 2 (Chef d’équipe), la cellule « pélicandrome » est l’une des composantes du Service « Feux de l’Espace Naturel » commandé par le capitaine Alain Bertolo sous l’autorité du lieutenant-colonel Yves Cavalier, chef du Groupement « opérations ».

Si trois personnes assurent l’astreinte quotidienne -du lever au coucher du soleil hors de la période estivale-, le début de la campagne feux de forêts sonne l’armement de la station par une ou deux équipes diurnes tributaires des heures « aéronautiques ».

Quand l’Aude puis l’Hérault s’inspirent des Alpes-Maritimes

Disposant d’infrastructures « de vie » (salle d’alerte, espace de restauration, bureaux et vestiaires), tant pour les personnels du SDIS 06 que pour les pilotes dont les appareils sont susceptibles de se poser à CANNES en fonction des risques météorologiques, le bâtiment implanté depuis 1998 fait des émules puisque le SDIS de l’Hérault, après celui de l’Aude, a souhaité calquer en 2010 la construction de ses installations sur celles des Alpes-Maritimes.

Pour accéder à la zone de remplissage située en partie nord-est des pistes, tous les personnels sont titulaires d’un badge d’accès nominatif délivré par la Police de l’air et des frontières à l’issue d’une formation à la sûreté des installations aéroportuaires. De même, les trois véhicules du service sont clairement identifiés et équipés pour pouvoir circuler sur les« taxiway ».

Une citerne d’eau de 40.000 litres, une seconde de retardant de 60.000 litres, une station de brassage et pompage et deux aires de distribution permettent le remplissage des avions.

Par 100 degrés...

Ici, pour les spécialistes, c’est :

- protection maximale : règles de sécurité implacables, communication permanente avec le pilote et travail d’équipe finement rodé.

- opérer un raccordement à 1, 80 m des hélices en mouvement et sous une chaleur d’environ 100° dégagée par les moteurs. Ce qui implique une gestuelle sûre pour des temps de plein qui vont de moins de deux minutes pour un avion Tracker (3.500 kg de produit retardant) à huit minutes pour le Dash (10 tonnes de produit retardant).

34 femmes et hommes du Service départemental qui, par leur spécialité particulière, concourent, pourtant loin des flammes, au vaste dispositif de protection de nos forêts méditerranéennes.

Capitaine Alain Bertolo

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